Entre le premier et le dernier souffle, la vie d’un être se déploie.
Nous sommes reliés par l'acte de respirer.
« Lorsque tu portes un enfant, tu portes un autre coeur qui bat plus vite que le tien,le rythme d’un cheval au galop ».
Je vois le galop vers la naissance
quand le cri ouvre l'espace des poumons,
l'inspiration première.
Puis le souffle : "acte premier ! "
Ensuite quoi ?
Tu demeures dans la chambre à air
avec tous les risques de crevaison.
Prends-tu le temps de souffler ?
Et ton souffle, y penses-tu encore ?
Respirer me fait vivre et me tue ;
c’est un paradoxe que toi et moi avons en commun.